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Psaume pour le Car'aime

« Entrez, Dieu est en attente,

Sa maison est un lieu pour la paix (…)

Vous êtes le peuple de Dieu,

Pierres vivantes de son Église,

Traces brûlantes de son passage (…) »

« Va donc te réconcilier avec ton frère (…)

mets-toi d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui (…) »

(Mathieu, 5)

J’ai fléchi les genoux face à l’autel.

Les bras levés, je présentais au Seigneur l’offrande de ma vie.

Quelle est ma justice, Seigneur ?

Est-elle le reflet de la tienne qui est toute Miséricorde ?

En vérité, dans le panier de mon offrande se trouve la discorde.

Elle est cachée sous la nappe de la convivialité.

J’ai péché, Seigneur,

Montre-moi ton Visage,

Qu’il éclaire mon chemin,

Alors, je serai sauvé.

J’ai fléchi les genoux face à l’autel,

Le cœur plein de bonne volonté, je présentais au Seigneur tous mes efforts.

Comment est-ce que j’accueille mon prochain, Seigneur ?

Est-ce avec gratitude, amour et tendresse, comme toi ?

En vérité, dans le panier de mon offrande se trouve la méfiance.

Elle est cachée derrière l’esquisse de mon sourire.

J’ai péché, Seigneur,

Montre-moi ton Visage,

Qu’il éclaire mon chemin,

Alors, je serai sauvé.

Je me suis relevé, face à l’autel,

J’ai laissé là mon envie de paraître beau et bon à tes yeux.

J’ai compris que j’étais en chemin avec mes frères,

Que nous étions tous des pierres vivantes de ton Église, Que la plus petite de ces pierres pouvait en être la clé de voûte.

Sans elle, tout s’effondrerait…

J’ai péché, Seigneur,

Mais tu m’as montré ton Visage et il a changé mon regard.

Tu m’as montré ton Visage,

et je l’ai vu illuminer celui de mon frère avec qui j’ai tant de mal à m’entendre.

J’ai vu ton visage en lui, et j’ai compris tu l’aimais tel qu’il est.

Seigneur, apprends-moi à aimer comme tu nous aimes.

« Mon commandement, le voici :

Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.

Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Jean 15)


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