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Cercle Vie Cieux

La douleur de l’âme s’incarne dans un cri impalpable. Rendre audible ce cri, c’est lui donner vie. En naissant dans la douleur, ce cri amène la vie. Quand la douleur s’exprime, elle s’atténue, elle prend moins de place et d’importance.


L’écriture, comme l’art en général, apporte ce bienfait : La possibilité d’exprimer l’inexprimable, de mettre au jour ce qui pourrit le corps de notre âme.


Il n’y a pas de limites à l’expression des émotions par l’art. Les seules limites qui existent sont celles que l’on s’impose à soi-même, et celles que le monde nous impose.


Je n’écris pas pour sortir un livre bandé d’un bout de papier sur lequel il serait inscrit : « Prix du meilleur essai ».


J’écris parce que j’ai besoin d’exorciser la douleur ou d’exprimer le bonheur de grâces reçues. J’écris pour partager mes joies, mes doutes, mon art aussi.

J’aime ressentir la fluidité de l’encre qui s’écoule sur une feuille. Une encre effaçable mais indélébile pour moi et les personnes qui me lisent.

J’aime les mots, les papiers fins ou épais de toutes matières, les multiples couleurs qu’offrent les nouveaux stylos, les pointes fines, dures ou souples. Toute cette diversité me mène à la créativité.


Mais, ce que j’écris et qui émane de mon « moi » profond, c’est à la fois une création et une re-création. En entrant en contact avec le papier ou les touches de mon ordinateur, en mettant en mots les maux de ma vie, j’offre la possibilité à mon âme de s’apaiser. L’apaisement conduit inévitablement au mieux-être. Et le mieux-être pousse à l’action.


On parle souvent des cercles vicieux.

Et pourquoi ne pas mettre en avant

des cercles « vie-cieux » ?!

Je laisse monter la douleur au lieu de la renvoyer dans l’une de mes poubelles intérieures.

J’accepte que cette douleur sorte de moi, mais je ne la laisse pas me dominer.

J’exprime ma douleur par l’écriture, la peinture, la musique, la danse…

Ma douleur prend corps en dehors de moi. Les tensions s’apaisent.

L’espérance retrouve un souffle en moi. Je peux encore vivre.

Douleur accueillie/acceptée = douleur qui peut s’exprimer.

Douleur qui s’exprime = apaisement immédiat des tensions physiques et force nouvelle pour dépasser les pensées négatives

Dépassement des pensées négatives = apaisement de l’être tout entier

(corps et âme)

Apaisement = espace pour l’espérance, pour la Vie.

« Retourne mon âme, à ton repos,

Car le Seigneur t’a fait du bien.

Il a gardé mon âme de la mort,

mes yeux des larmes et mes pieds du faux pas. »

Psaume 116, v. 7 et 8.


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